Il y a des villes qu’on traverseâŠ
Et puis, il y a celles qu’on aime.
Tremblay-en-France, c’est cette ville-lĂ pour moi.
J’y ai grandi. J’y vis. Et j’y ai tissĂ© des liens profonds avec vous.
Des liens faits de confiance, d’Ă©coute et d’expĂ©riences partagĂ©es tout au long de mon parcours personnel et politique.
Je pense particuliĂšrement Ă mes dĂ©lĂ©gations dans l’Ă©ducation, l’accompagnement des seniors, la solidaritĂ© â que j’ai portĂ©es avec engagement.
Je m’inscris dans un hĂ©ritage que j’assume pleinement, avec respect et luciditĂ©.
Je vous connais dans vos moments de joie comme dans vos difficultés.
C’est ici, Ă Tremblay, que mon engagement a pris racine.
Pas pour plaire. Pas pour exister.
Mais pour servir. Pour agir.
Pour l’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral â pas pour les intĂ©rĂȘts d’une minoritĂ© bien installĂ©e.
Je crois en une ville qui rassemble.
Pas une ville qui oppose.
Pas une ville qui hiérarchise les vies, les quartiers ou les croyances.
Et vous ĂȘtes nombreuses et nombreux Ă croire, vous aussi, en une ville plus juste, plus audacieuse, une ville innovante.
Et je partage le constat de beaucoup d’entre vousâŠ
Comment expliquer que, dans l’un des bassins Ă©conomiques les plus dynamiques de France, nos jeunes restent encore Ă l’Ă©cart de l’emploi ?
Que des familles luttent pour se soigner, pour se loger dignement ?
Qu’il faille plus d’une heure, chaque jour, pour traverser notre propre ville aux heures de pointe ?
Et pendant ce temps-lĂ , on prĂ©fĂšre investir dans la com, dans l’image, dans des opĂ©rations tape-Ă -l’Ćil Ă un an des Ă©lections, plutĂŽt que de rĂ©habiliter nos trottoirs, nos Ă©coles, nos Ă©quipements publics souvent devenus des passoires thermiques.
Toujours les mĂȘmes rĂ©unions Ă huis clos.
Toujours le mĂȘme cercle, figĂ© dans ses habitudes, tournĂ© vers lui-mĂȘme, au service d’intĂ©rĂȘts qui ne sont pas ceux du plus grand nombre.
Ces inégalités locales ne tombent pas du ciel.
Elles s’inscrivent dans un climat global.
Un climat oĂč la peur de l’autre grandit.
OĂč l’islamophobie s’installe, doucement mais sĂ»rement.
Et je reste frappĂ©e par le silence, l’inconfort, parfois mĂȘme la complicitĂ© de certains responsables politiques dĂšs qu’il s’agit de nommer ces atteintes Ă une communautĂ©.
Certains cultivent les fractures, comme si diviser les gens permettait de mieux les contrĂŽler.
Comme si catégoriser les individus faisait oublier leur humanité.
à Tremblay, le potentiel est immense : humain, culturel, sportif, économique.
Mais il reste sous-exploité.
Soyons clairs : ce qui se fait aujourd’hui dans cette ville n’a rien d’un exploit.
C’est simplement l’usage de moyens que nous avons â mais qui sont trop souvent dĂ©tournĂ©s vers l’accessoire plutĂŽt que dirigĂ©s vers l’essentiel.
Je veux tourner la page de cette gestion Ă courte vue.
En finir avec les dépenses inutiles, les effets de vitrine, les décisions sans cap ni cohérence.
Ă la place, ouvrons une Ăšre de transparence sur la gestion de l’argent public.
Investissons lĂ oĂč ça compte vraiment : dans les services, dans les gens, dans le quotidien.
Donnons leur chance Ă toutes celles et tous ceux qui veulent s’engager pour amĂ©liorer la vie des autres.
Encourageons les idĂ©es sincĂšres, issues du terrain â pas uniquement celles validĂ©es en petit comitĂ©.
Combattons les logiques d’entre-soi, les dĂ©cisions prises en coulisses, les jeux d’alliances opportunistes qui dressent les habitants les uns contre les autres.
Restons dignes. IntĂšgres. Loyaux.
Envers nos voisins, nos collĂšgues, nos familles.
Envers toutes les Tremblaysiennes et tous les Tremblaysiens.
Je vous propose donc, avec vous, de réinventer Tremblay-en-France :
- Une ville qui innove.
- Qui mise sur l’intelligence collective, sur le numĂ©rique au service de tous, sur des solutions durables et concrĂštes.
- Une ville qui protĂšge ses aĂźnĂ©s, respecte la mĂ©moire de nos chibanis et garantit un accĂšs digne, rĂ©el, de proximitĂ© aux soins pour toutes et tous, quel que soit l’Ăąge, le parcours ou le quartier.
- Une ville engagĂ©e dans une transition Ă©cologique ambitieuse, sincĂšre, non nĂ©gociable â parce que l’urgence ne souffre plus de compromis.
- Une ville propre, solidaire, profondĂ©ment humaine. Pas pour l’image. Pour la dignitĂ©.
- Une ville ouverte sur le monde, consciente de ses responsabilités globales comme de ses batailles locales.
Ma boussole est claire :
Une gauche sociale, populaire, antiraciste, écologiste, féministe.
Une gauche qui agit. Qui redistribue. Qui protĂšge.
Une gauche qui répare et qui ouvre des chemins pour notre jeunesse.
Dans les prochains jours, je continuerai Ă venir vers vous, Ă vous parler franchement.
Sans filtre. Sans posture.
Réinventons Tremblay est un mouvement pour comprendre, apprendre, agir.
Vous voulez vous impliquer, échanger, proposer ?
- Démocratiser les sujets les plus sensibles,
- Rendre accessibles les grandes questions trop souvent confisquées,
- Offrir Ă chacun·e les clĂ©s de comprĂ©hension, les outils pour s’informer et dĂ©cider.
Rejoignez-nous pour co-construire.
Ensemble, on va réinventer Tremblay.
Pas Ă coups d’affiches.
Mais à coups de courage. Et de vérité.